La blanche a finit de couler pour cette année

Un article qui était paru dans la treille

Distillateurs et bouilleurs, un lien social, un rite culturel…

Aux premiers jours de novembre, l’alambic s’installe à Lavars, c’est le début d’une campagne pour Bernadette et Paul. Ainsi, chaque bouilleur de crus amène le fruit de sa cueillette et de son travail, afin d’en tirer une eau claire et parfumée qui emporte les sens « la goutte ». Moments forts et lieu de rencontres et de convivialité pour 3 villages du Trièves.

 

L’alambic se dirige sur le Monestier du Perçy et le Perrier. On se rapproche de l’hiver et dans un nuage de vapeur, on aperçoit les sourires, les grimaces, les rides qui retracent la  vie qui se racontent autour de la chaudière, et qui réchauffent les cœurs.

 

Une Tradition Paysanne

Distillateurs et bouilleurs conservent encore cette tradition, garante d’un esprit villageois.On prend son temps pour la faire, « ça coule petit, respire ce parfum, c’est l’âme du vin » ceci est un gage de qualité.En début de coulée, l’alcoomètre indique 85°,une petite lichette pour s’assurer de la qualité du produit, d’accord; mais attention de

 

ne pas dépasser la dose raisonnable.Dames-Jeannes sont là !pour récupérer ce nectar, et le conduire en cave. Et c’est ainsi que mise en tonneau, cette eau de vie donnera encore « la part des anges » et un petit peu de bonheur aux hommes.

 

                 Ils ont dit :              

       Le phare éclaire la mer.                                                               

       Le vin éclaire la vie vie.                                                                

       La gnôle éclaire l’esprit.

       Paul éclaire l’alambic.

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