Du 16 au 29 juillet
Loïc LORTSCH
Ma démarche, commencer par des fonds colorés, se nourrir de l’énergie de peintre comme Rebeyrolle, de l’intensité des formes de Picasso, de la matière et de la touche de Lucian Freud par exemple, pour finalement arriver à quelque chose qui tienne la route à mes yeux et qui m’appartienne pour devenir mon propre langage .
Certains tableaux se font tout seul et dans la facilité, là le plus difficile c’est d’arrêter au bon moment et ne pas être trop exigeant .
Certaines fois la peinture peut me séduire et là je ne dois pas me laisser faire et reprendre le dessus . Le processus peut atteindre alors un état d’agacement, de doute, voir de rage tel qu’ une force me pousse à tout déconstruire pour reconstruire. Une sorte de combat s’établit entre la toile et moi et la lutte n’est pas toujours victorieuse.
Dans cette lutte peindre devient une nécessité et chaque couleur chaque geste et trace trouve leur place. C’est comme si mes gestes étaient guidés par quelque chose qui me dépasse .
Ce qui m’intéresse lorsque mes tableaux sont exposés au regard extérieur, c’est que chacun puisse voir des choses différentes et finalement s’approprier le tableau par leur regard .